«Tâchons de faire, qu'il y ait davantage de prières et moins de batailles.» .."Let us try to see that there may be more prayers and fewer battles."
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Récemment, en faisant quelques recherches, je suis tombée sur les Angélus de Jean-Paul Ier. Nous ne savons pas beaucoup de choses sur lui, son passage fut si bref, environ un mois. Certains messages de ces Angélus sont surprenants d’actualité et je les ai trouvés très stimulants pour mon engagement dans Impact J.
François a déclaré le 14 septembre 2014:
Aujourd'hui encore, après le deuxième échec d'une autre guerre mondiale, on peut, peut-être, parler d'une troisième guerre combattue «par morceaux», avec des crimes, des massacres, des destructions.
Or voici ce que disait Jean-Paul Ier dans son Angélus du 3 septembre 1978:
Un écrivain espagnol a écrit : «le monde va mal parce qu'il y a plus de batailles que de prières». Tâchons de faire, qu'il y ait davantage de prières et moins de batailles.
Ce passage me motive à prier Joseph pour les dirigeants du monde, un monde actuellement bouleversé de multiples façons.
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Recently, while searching the net, I found an Angelus preached by Pope John Paul I. We know very little of him, his one-month term was so short. Certain messages contained in these Angelus are surprisingly contemporary and I find that they stimulate my commitment to Impact J.
Francis declared on September 14th, 2014:
“Even today, after the second failure of another world war, perhaps one can speak of a third war, one fought piecemeal, with crimes, massacres, destruction.”
Yet, John Paul I spoke the following words in his Angelus on September 3, 1978:
A Spanish writer has written: "the world is going wrong because there are more battles than prayers." Let us try to see that there may be more prayers and fewer battles.
This excerpt motivates me to pray to Joseph for the world leaders, a world shaken in so many ways.
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Je me suis aussi rappelée que c’est durant le mandat de Jean Paul Ier que furent signés les accords de Camp David par le Président Anouar el-Sadate (Égypte), le Président Jimmy Carter (États-Unis) et le Premier ministre Menahem Begin (Israël). On sait que, par la suite, Sadate a été assassiné par un commando de la mouvance islamiste dont Al-Qaïda est issu et que Begin le fut par un extrémiste juif. Les conflits de cette époque sont toujours les nôtres aujourd’hui.
Dans son Angélus du 10 septembre 1978, Jean Paul Ier a mentionné quelque chose dont on a peu ou pas du tout entendu parler en lien avec les accords de Camp David qui ont été signés le 17 septembre suivant:
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I was also reminded that is was during John Paul I mandate that the Camp David Accords were signed by the President Anwar El Sadat (Egypt), President Jimmy Carter (USA) and Prime Minister Menahem Begin (Israel). We know that an Islamite commando, from which Al Qaïda comes from, subsequently killed Sadat and that Begin was assassinated by a Jewish extremist.
The conflicts raging in that era are the same today. In his Angelus on September 10th , 1978, John Paul I tells us about something that few if not anyone has heard about concerning the Camp David Accords that would be signed the following 17th of September:
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'ai été très bien impressionné du fait que les trois Présidents aient voulu exprimer publiquement leur espoir dans le Seigneur par la prière. Les frères de religion du Président Sadate ont l'habitude de dire : «dans une nuit noire, sur une pierre noire se trouve une petite fourmi ; mais Dieu la voit, il ne l'oublie pas». Le Président Carter, qui est un fervent chrétien, lit dans l'Évangile : «Frappez et l'on vous ouvrira, demandez et l'on vous donnera. Pas un cheveu ne tombera de votre tête sans que votre Père qui est aux cieux ne le voie». Et le Premier ministre Begin rappelle que le peuple hébreu a vécu autrefois des moments difficiles et s'est adressé au Seigneur avec des plaintes en disant : «Tu nous a abandonnés, tu nous a oubliés !» «Non ! — a-t-Il répondu par le prophète Isaïe — une mère peut-elle oublier son propre enfant ? Même si cela arrivait, jamais Dieu n'oubliera son peuple».
Ce témoignage de prière de la part de dirigeants du monde jette un éclairage nouveau sur ce qui peut se passer au niveau politique et qui n’est généralement pas transmis par les médias, mais oblitéré par les idéologies qui se disputent le pouvoir.
Cet événement m’en a rappelé un autre, beaucoup plus récent. Lors de son pèlerinage en Terre Sainte en 2014, François a surpris le monde entier lorsqu’il a fait cette invitation:
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I was very favourably impressed by the fact that the three Presidents wished to express their hope in the Lord publicly in prayer. President Sadat's brothers in religion are accustomed to say as follows: "there is pitch darkness, a black stone and on the stone a little ant; but God sees it, and does not forget it". President Carter, who is a fervent Christian, reads in the Gospel; "Knock, and it will be opened to you; ask, and it will be given you. Even the hairs of your head are all numbered." And Premier Begin recalls that the Jewish people once passed difficult moments and addressed the Lord complaining and saying: "You have forsaken us, you have forgotten us!" "No!"—He replied through Isaiah the Prophet—"can a mother forget her own child? But even if it should happen, God will never forget his people".
This testimony of faith given by leaders of the world sheds a new light on what may happen in the political sphere that is generally hidden by the media, obliterated by the ideologies fighting for power.
This event reminded me of a more recent one. During his pilgrimage to the Holy Land in 2014, Francis surprised the world by sending this invitation:
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En ce lieu [de Bethléem], où est né le Prince de la paix, je désire adresser une invitation à vous, monsieur le président Mahmoud Abbas, et à monsieur le président Shimon Peres, pour faire monter ensemble avec moi une prière intense en invoquant de Dieu le don de la paix. J'offre ma maison, au Vatican, pour accueillir cette rencontre de prière.
Les deux Présidents, celui d’Israël et celui de l’Autorité palestinienne, ont accepté l’invitation de François. Voici des extraits de chacune de leurs interventions lors de cette rencontre si significative et inédite.
Shimon Peres :
Je suis venu de Jérusalem, ville chère aux trois fois monothéistes, et cœur battant du peuple juif. En hébreu, la parole Jérusalem et la parole utilisée pour dire paix ont la même racine: Shalom. Et, en effet, la paix est la vision de Jérusalem. Comme le dit le livre des Psaumes: «Appelez la paix sur Jérusalem que reposent tes tentes! Advienne la paix dans tes murs repos en tes palais! Pour l’amour de mes frères, de mes amis, laisse-moi dire: paix sur toi! Pour l’amour de la maison de Yahvé notre Dieu, je prie pour ton bonheur!».
Mahmoud Abbas :
Aujourd’hui, nous répétons ce que Jésus Christ dit en s’adressant à Jérusalem: «Si tu avais connu en ce jour la voie de la paix!» (Luc 19, 42). Nous rappelons aussi les paroles de saint Jean-Paul II, lorsqu’il dit: «Si la paix se réalise à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier». Et dans le même temps, dans notre prière d’aujourd’hui, nous avons à plusieurs reprises proclamé pour ceux qui s’engagent pour la paix: «Bienheureux les artisans de paix!»; et «Demandez la paix pour Jérusalem», comme il est dit dans les Saintes Ecritures.
François :
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“In this, the birthplace of the Prince of Peace, I wish to invite you, President Mahmoud Abbas, together with President Shimon Peres, to join me in heartfelt prayer to God for the gift of peace”, said the Pope following the Regina Coeli. “I offer my home in the Vatican as a place for this encounter of prayer”.
Both presidents, of Israel and of the Palestinian authority, accepted Francis’ invitation. Here are some remarks pronounced by these leaders during this significant and special encounter.
Shimon Peres :
“I have come from the Holy City of Jerusalem, the beating heart of the Jewish people. In Hebrew, our ancient language, the word Jerusalem and the word for peace share the same root. And indeed peace is the vision of Jerusalem. As it is said in the Book of Psalms: Pray for the peace of Jerusalem. May those who love you be secure. May there be peace within your walls and security within your citadels. For the sake of my family and friends, I will say, 'Peace be within you'. For the sake of the house of the Lord our God, I will seek your prosperity”.
Mahmoud Abbas :
“Today, we reiterate after Jesus Christ addressing Jerusalem: 'If only you had known the path of peace this day'. Also let us remember the words of Saint John Paul II when he said: 'If peace is achieved in Jerusalem, peace will be witnessed in the whole world." Simultaneously, in our prayer today, we repeatedly call after those who advocate peace: 'Blessed are the peace makers', and 'Call for the peace of Jerusalem', as came in the Holy Scriptures”.
Francis :
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L’histoire nous enseigne que nos forces ne suffisent pas. Plus d’une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers moyens, a réussi à l’empêcher. C’est pourquoi nous sommes ici, parce que nous savons et nous croyons que nous avons besoin de l’aide de Dieu. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples.
Qui aurait pu penser que de telles paroles, si elles peuvent être attendues de la part d’un successeur de Pierre, seraient prononcées par des personnages politiques de premier plan dont les peuples sont en opposition depuis des décennies ? …
Cette découverte stimule mon espérance. Et ce n’est pas tout !
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cette semaine que cette fameuse rencontre s’était tenue le 8 juin 2014, dimanche de la Pentecôte et jour même du lancement du mouvement Impact-J!
N’est-ce pas un témoignage de la place incomparable que peut avoir la prière dans le cheminement de ceux et celles qui sont appelés à gouverner le monde en reconnaissant que la Souveraineté revient à Dieu?
Francine Dupras
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History teaches that our own powers do not suffice. More than once we have been on the verge of peace, but the evil one, employing a variety of means, has succeeded in blocking it. That is why we are here, because we know and we believe that we need the help of God. We do not renounce our responsibilities, but we do call upon God in an act of supreme responsibility before our consciences and before our people.
Who would have thought that these words, which we would expect to hear coming from Peter’s successor, could have been pronounced by top political men of countries who oppose each other for decades? …
This discovery raises my hope. And that is not all!
I was surprised to see that this meeting took place on June 8, 2014, Pentecost Sunday, the very same day that the Impact J movement was launched!
Isn’t this a testimony to the incomparable place that prayer can have on the journey of those called to govern the world, when they recognize that Sovereignty belongs to God?
Francine Dupras
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