La France aux aguets..France on the watch
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Rémy Sirois, collaborateur de Périfmédia, était en transit à Paris cette semaine.
La France est toujours en «Alerte pirate» depuis les attentats du mois de janvier. Lors de mon passage à Paris, j'y ai vu, avec étonnement, des signes très tangibles sur le niveau réel d’alerte.
Le samedi soir, je suis allé à la messe à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Sur la place devant la cathédrale, j’y ai rencontré trois soldats armés, calmes mais bien prêts à agir rapidement, qui patrouillaient devant l'entrée. Une fois entré dans la cathédrale, il fallait aussi passer en file indienne devant un gardien qui surveillait tous les visiteurs avec beaucoup d’attention. Mais le plus surprenant, c'est qu'il y avait un policier en civil qui accompagnait le célébrant en garde rapprochée, pour la procession d'entrée et de sortie de la messe! Il n'était pas loin non plus pendant la célébration. Je n’avais jamais vu en France, un tel appareil de sécurité mis sur pied pour protéger des lieux religieux.
Au cours de ces journées, j'ai aussi visité deux campus universitaires qui étaient eux aussi sous haute surveillance. Tout d'abord, j'ai réalisé qu'ils étaient bien clôturés. Pour y entrer, il fallait présenter une pièce d'identité avec photo. En fait, à l'École Centrale de Paris, j'ai dû laisser mon passeport à l'entrée et ils m'ont donné un "badge", comme ils disent là bas, pour entrer dans le bâtiment où je rencontrais un professeur.
Lors de mon retour à Moscou, il y avait aussi des soldats armés qui patrouillaient à la sortie de l'aérogare. C'était la première fois que j'en voyais depuis le début de mon séjour, il y a moins d’un an.
Il m’apparaît que le Québec et le Canada sont bien loin encore de ce niveau d’alerte malgré les évènements des quelques mois où des soldats et policiers canadiens ont été tués.
Combien de temps nos grands lieux publics religieux et nos campus resteront-t-ils comme ils sont présentement? Selon moi, nous devons être aux aguets, car cela pourrait changer rapidement.
Cependant, il faut garder confiance. Implorons Joseph, patron du Canada, de continuer à protéger ce lieu.
Rémy Sirois
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Rémy Sirois, Perifmedia collaborator, was in transit in Paris this week.
France is still under 'Pirate alert' since the attacks that took place last January. When I was in Paris, I was astonished to see very tangible signs on the actual level of alert.
On Saturday night, I went to mass at Notre-Dame de Paris. On the square in front of the cathedral, I met three armed soldiers, calm but ready to act quickly, who were patrolling outside the entrance. Once inside the Cathedral, we were also required to pass in single rows in front of a guard who was monitoring all visitors with great care. But the most surprising is that there was a police officer dressed as a civilian, closely guarding the priest, for the procession before and after Mass! He also was not far away during the celebration. I had never seen in France, such a security apparatus set up to protect religious sites.
During those days, I also visited two campuses who were also under strict surveillance. First, I realized that they were properly fenced. To enter, you had to show a photo ID. In fact, at Ecole Centrale de Paris, I had to leave my passport at the entrance and they gave me a "badge", as they say there, to enter the building where I was going to meet a teacher.
On my return to Moscow, there were also armed soldiers patrolling just outside the airport terminal. This was the first time that I saw them, since the beginning of my stay, less than a year ago.
It seems to me that Quebec and Canada are still far from this level of alert despite the killings of a Canadian soldier and a police officer.
How long will our large public religious places and campuses remain as they are? In my view, we should remain vigilant, because this could change quickly.
However, we have to stay confident. Let us implore Joseph, patron of Canada, to continue to protect this place.
Rémy Sirois
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