QUAND REVIENDRAS-TU?

Je porte mon regard sur la ville, la grande: New York. Souffrance, angoisse, deuil y sont confinés. Certains parlent d’apocalypse. Oui, au sens littéral: à travers ces événements, l’Esprit « révèle » la miséricorde de Dieu et confirme l’espérance qui habite nos coeurs. Quand reviendras-tu?

 
 
Je polissais les pierres de la démesure

Je polissais les pierres de la démesure

De l’Hombre d’où je suis
Je fus caressé par la Lumière.
Sur la terre battue
Je geignis toute ma misère
Seigneur quand reviendras-tu?

Je briguais la Cité
Je reçus l’adversité.
Je polissais les pierres de la démesure:
Think Big, think New York,
Think Tank, VIVA LA REVOLUCION! 

The diamonds cut the game
The world will never be the same.
Those children
du: « Ça va bien aller »
Croiseront l’enfant du prisma-vera

Jean-Sébastien Bachtériologise
Sous les cris stridents des chauves-souris.
Pangolins et pandémie
Le dieu Pan est bien vivant
Couvant l’humanité de sa morbidité. 

Aux statistiques du passif
S’allongent les corps sans vie.

Au fond de ton puits
Tu portes désormais le nom de Jérémie
Prophète du mal-montre
Sur le cadran du « Thick-cut the flesh ».
Les indices boursiers tombent en flèche
Les sols déshérités par l’érosion
Baignent de confusion.

Peu à peu le cérulé des cieux
Capte mon regard content/plaintif
Qui se détache du numérique
Pour admirer ta basilique.

Seigneur quand reviendras-tu?

J’étais brigand sur le bois
Aboyant les insultes
Tout près de la Lumière
Et du silence
Entrecoupé des sept paroles de Sagesse
Offrant ses largesses en Testament d’adieu.

Seigneur quand reviendras-tu?







Gaby