....Qui suis-je pour vous?..Who am I to you?....
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Qui suis-je pour vous? dit émotivement la jeune adolescente ou le jeune adolescent à ses parents?
Qui suis-je pour vous? dit, à sa manière, l’embryon à naître? Un garçon? Une fille?
Qui suis-je pour toi? se disent l’époux et l’épouse, se retournant réciproquement la question.
Qui suis-je pour vous? disent les personnes plus «âgées», éloignées du foyer.
Qui sommes-nous dans l’Église? Serait-ce le cri des familles, un cri lancé au Pape et à l’équipe synodale qui s’est réunie à Rome?
Le Christ a posé le premier cette question cruciale d’identité: Pour vous, qui suis-je? Voyant que Simon avait saisi en profondeur le cœur de sa personne: «Tu es le Fils du Dieu Vivant», Jésus lui répond: «Tu es Pierre», avec toute la richesse de la vérité qui découle de cette reconnaissance. Pierre «devient ce qu’il est» aux yeux de Jésus, la pierre de fondation de l’Église, avec l’éternelle promesse de traverser les siècles; l’Église demeurant gardienne de Son message.
Qui sommes-nous? Serait-ce finalement le cri de chacun? Un appel lancé à la volée qui cherche le regard bienveillant de Dieu? Tout le monde cherche une forme de reconnaissance. Chacun attend donc la réponse avec toute l’attention miséricordieuse qu’elle mérite, une réponse qui unifie la personne, une réponse franche qui incite à grandir, à être en vérité.
«Qu’est-ce que cet être que tu as créé?» s’écrie le psalmiste.
C’est ce que Jésus rappelle: "À l’image de Dieu, Il créa l’être humain; homme et femme il les créa, et il leur dit «croissez, multipliez-vous, conquérez la terre et soumettez-la»".
Par ses catéchèses sur la famille, le pape François dénonce la culture de l’isolement, «Il n’est pas bon que l’être humain soit seul», rappelant l’importance de la mère, du père, des grands-parents, de l’enfant, du bambin, des frères et sœurs, de l’unité fondamentale de l’homme et la femme, et ce jusqu’à cet amour fraternel entre tous enseigné par le Christ, et qui s’étend au-delà des frontières.
François l’affirme clairement, l’objectif du Synode n’était pas de changer la doctrine sur le mariage. Le Synode devait chercher avant tout à s’approcher de la réalité de la famille d’aujourd’hui, dans la vérité et la charité.
«Périphérie!». «Hôpital de campagne!». «Huile de la miséricorde!». Tous «frères et sœurs» dans l’Église, nous devons «ouvrir les portes pour accueillir» et aussi pour «sortir» à la suite de Jésus, aller vers la famille humaine «soigner les blessés» : la «belle-mère de Pierre» «la fille de Jaïre» «le fils de la veuve» «Lazare, le frère endormi», «la femme adultère», «la femme de Samarie».
Il faut renouer les liens…
Quelles retombées attendre de ce Synode sur la Famille? Certains sont inquiets, d’autres ont peur d’être déçus, mais forts de l’Esprit-Saint sur qui le Synode s’est appuyé et que François nous exhorte à prier chaque jour, bien au-delà du Synode, nous devons nous disposer à recevoir ses conclusions pour en recueillir le fruit, et poursuivre notre quête. Car il n’y a pas que des réalités à dire mais encore à vivre.
L’Esprit-Saint nous conduit vers l’entière vérité sur Dieu et nous-mêmes! Il est l’Huile de miséricorde et de guérison! Il fait toujours du nouveau! «Des surprises!». Avec Lui, ce qui nous est impossible devient possible!
Marie-Monique Bélanger
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Who am I to you? ask young adolescents, with emotion, to their parents?
Who am I to you? utters, in its own way, the embryo to be born? a boy? a girl?
Who am I to you? spouses asking each other the question.
Who am I to you? ask the elderly, kept away from their relatives.
Who are we in the Church? Could that be the cry of families, a cry to Pope Francis, and the Synodal assembly, gathered in Rome?
Christ was the first to ask that crucial question on identity. Who am I for you? Realizing that Simon had been able to seize the depth of His identity: "You are the Son of the living God." And Jesus to answer: "You are Peter", with all the richness of the truth emanating from that acknowledgement. Peter then becomes the one whom he is to the eyes of Jesus, the stone upon which the Church was founded, a promise to last for ages; the Church remaining the keeper of his Word.
Who are we? Isn't that everyone's cry? A glance that seeks to get God's caring attention? Everyone seeks some form of acknowledgement. Thus everyone waits for an answer with a merciful anticipation, an answer that unifies the person, a sincere answer that entices one to grow, to be truthful.
"Who is that being that you created?", chants the psalmist. In Christ's own words:
"So God created humankind in his image, in the image of God he created them; male and female he created them, and he said to them 'Be fruitful and multiply, and fill the earth and subdue it' ".
Through his teachings on the family, Pope Francis denounces the culture of isolation, "it is not good for a human being to be alone", reminding everyone of the importance of the mother, the father, the grand-parents, the child, the infant, its brothers and sisters, the fundamental union between man and woman, and all the way to the brotherly love for one another that Christ teaches, that extend beyond borders.
Pope Francis states it clearly, the objective of the synod was not to change the Church's doctrine on marriage. The synod was first and foremost an attempt to get closer to the reality of today's family, in truth and charity.
"Periphery". "Field hospital!". "The oil of Mercy!". Altogether, "brothers and sisters" in the Church, we are called to "keep all doors open, to be able to welcome others", and to "reach out", following Jesus, to embrace the human family in order to "heal the wounds": "Simon Peter's mother-in-law", "the daughter of Jaïre", "the widow's son", "Lazarus, the brother who slept into death", "the adulterous woman", "the Samaritan woman".
We must renew old ties…
What fallouts can we expect from this synod on the family? Some are worried, others dread a disappointment, but confident in the Holy Spirit, to whom the synod is entrusted, and whom Pope Francis urges us to pray every day, we must be prepared to receive its conclusions in order to reap its fruits and pursue our quest. There are realities not only to be told, but to be lived. The Holy Spirit guides us to the whole truth about God and about ourselves. He is the oil of mercy and of healing! In Him we are renewed! "By Him we are surprised!" With Him, the impossible becomes possible!
Marie-Monique Bélanger
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